Marché : Après presque deux mois d’arrêt, les transactions de biens ont repris sur un rythme soutenu.

Les acheteurs sont moins nombreux, mais les prix grimpent toujours.

L’épidémie de COVID-19 n’a pas profondément chamboulé, pour l’instant, le marché de l’immobilier ancien en île de France ni en province…

La baisse des volumes de ventes n’a pas été associé à une baisse des prix.

Sur les douze derniers mois, la hausse des prix en France sur les appartements et maisons est comprise entre 8 et 12%. En mai et juin, la reprise a été très forte : nombre d’acquéreurs ont eu envie de concrétiser le projet d’achat qu’ils avaient mûri avant le confinement et ou des avants contrats signés avant le confinement…

Les aléas de la bourse et les craintes d’un retour de l’inflation ont rappelé la valeur refuge de la pierre à de nombreux acquéreurs et investisseurs.

Mais les potentiels acheteurs sont aujourd’hui moins nombreux, la demande est actuellement 55% moins importante qu’en début d’année 2020. Ils se posent la question si c’est le bon moment d’acheter. De fait, l’économie est à ce jour sous perfusion, certains secteurs ont profité de la crise, d’autres en souffrent profondément.

Les incertitudes actuelles sur la situation sanitaire et économique n’invitent pas à se projeter, d’où la baisse colossale du nombres d’acquéreurs.

Les quartiers parisiens, les villes de province ainsi que le littoral restent attractifs, chacun avec ses avantages et inconvénient. Certains souhaitent s’installer en province ou dans des quartiers plus aérés et végétalisés.

L’expansion du télétravail a aussi son impact sur les projets immobiliers actuels.

Attention toutefois entre les ont dit et les réelles actions…

Pour conclure, nous sommes toujours dans un marché de demande supérieur à l’offre, le volume de vente a considérablement baissé mais pas les prix…

Nikola Fidancev

Dirigeant NFI